- Et Primeur
- Millésime 2014
Le sentiment était que 2014 était un millésime de cabernet en raison de la longue période de suspension Cabernets Sauvignon et Franc l'amour, et cela a certainement favorisé la rive gauche. Cependant, en regardant la proportion de Merlot aujourd'hui planté dans le Médoc, ce n'était pas la seule cause de qualité. Des mots comme `` clarté '', `` précision '', `` parfum '' et `` fraîcheur '' abondaient dans mes notes et dans les feuillets produits par les châteaux, et alors que les fruits noirs mûrs du Merlot étaient présents, se mariant parfaitement avec les cabernets plus fermes, des mots comme »,« riche »et« robuste »ont été à peine mentionnés.
Les vins en général ont de beaux fruits, une densité naturelle et des tanins qui soutiennent mais ne submergent pas, créant des vins qui expriment leurs origines et impressionnent ainsi. Dans le Médoc, l'élégance de Margaux mais moins de grands vins que prévu. St-Julien est plus homogène qu'une commune, tandis que les trois Léovilles sont aussi différentes que d'habitude avec quelques crus de moindre importance qui deviennent forts. Plus au nord, il y a eu de grands succès en Pauillac , une grande amélioration par rapport à une année 2013 inégale, alors que l'offre variée en St-Estèphe fait de ceci, pour moi, la commune du millésime.
Les Médocs génériques feront de bonnes bouteilles pour le tournant de la décennie, tout comme les Haut-Médocs, d'une variété intéressante, avec plus de profondeur et de longueur. Enfin, Listrac et Moulis, la première firme, la seconde souple, étaient plus que fiables. Les trois rares blancs que j'ai goûtés de Margaux, Mouton Rothschild et Cos d’Estournel étaient remarquablement bons. Dans l'ensemble, 2014 sur la rive gauche a laissé une très bonne impression.
Avec à peu près le même gravier que Margaux et un peu plus d'argile, les vins de St-Julien sont d'autant plus riches avec une fermeté qui apporte équilibre et longueur. La qualité était globalement très bonne, Ducru-Beaucaillou et Léoville-Las Cases se démarquant par une qualité de premier cru. C'est toujours la commune la plus homogène, mais les vins sont très différents les uns des autres et je dois avouer que, comme je ne goûte pas à l'aveugle, mes coups de coeur semblent toujours bien faire.
Cela dit, il y a eu des améliorations plus bas dans le classement de 1855, il n'y a pas de cinquièmes crus à St-Julien mais les quatrièmes ont tous bien montré, tout comme les quelques vins de moindre qualité produits dans cette appellation classée à 80%.











